8pm – $20
general admission/$18 for students
PLAY IN
FRENCH ONLY.
AUTOPSIE FEMME
une présentation
de Production Vespera
texte et mise
en scène Charlotte Laurier
mise en scène et scénographie Frédéric page
avec Marie Charlebois,
Joëlle Morin, Julie Vincent et
Charlotte Laurier
conception sonore Ève Cournoyer
production et technique Pascal Courchesne
relations de presse Mélanie Carbonneau
collecte de fonds Mariette Bertrand
graphisme Julie Belpaire
AUTOPSIE
FEMME
Après une première expérience réussie au théâtre
en 2003 avec sa pièce Capharnaüm, Charlotte Laurier replonge dans
sa vraie passion : le jeu. Pour la première fois, elle décide
de basculer totalement en jouant dans sa propre création accompagnée
de comédiennes qui ont fait leurs preuves, telles que Julie Vincent,
Marie Charlebois et Joëlle Morin. Animée par le feu brûlant
de la création, Charlotte Laurier nous convie à une expérience
unique dans l’univers introspectif d’Autopsie femme. Métaphore
sur notre relation avec les médias et l’image de la célébrité,
elle fouille les méandres des contradictions de l’espèce
humaine, le désir de rayonner et la fausse intimité d’un
plateau de télévision où les rapports sont biaisés.
Présenté à la Société des arts technologiques
pour 6 soirs seulement les 10, 11, 12, 13, 14 et 15 avril à 20h. Pour
la présentation de sa deuxième pièce de théâtre,
Charlotte Laurier a profité du programme de résidence de recherche
et de création de la SAT.
C’est en
décembre 2001, en sortant d’une entrevue télé que
Charlotte Laurier comprend qu’elle vient de jouer à un jeu trop
cruel pour elle. Un mois plus tard, elle commence l’écriture d’Autopsie
femme. L’entrevue ne sera jamais diffusée.
Autopsie femme
est une pièce en mosaïque à cinq personnages féminins
où les rapports de force sont en relief. Le moteur de la pièce,
une entrevue durant laquelle Nina Malachenko (Charlotte Laurier), actrice excentrique
et instinctivement protectrice de son jardin secret, se heurte à des
questions intrusives de Vicky Clairol, animatrice branchée et intellectuelle
interprétée par Julie Vincent. En
parallèle, Angie (Joëlle Morin), une prostituée au destin
tragique devenue le sujet d’un documentaire, confrontera Alex (Marie Charlebois),
la réalisatrice, qui, fascinée par son sujet, sera amenée
à se questionner elle-même et à voir ses propres limites.
Autopsie femme est une danse entre le réel et l’irréel,
une autopsie de l’observateur et de l’observé, de l’émotion
irrationnelle et du soi-disant raisonné. C’est une réflexion
sur les médias et la nature des êtres, sur le désir d’être
immortel et de tout détruire avec toute la complexité et l’ambiguïté
de chacun. À l’aide d’images préenregistrées
et filmées en direct, les gens présents dans la salle seront amenés
à ressentir différents niveaux d’intimité avec les
personnages. Les vitrines donnant sur le “red-light” et les immenses
colonnes de béton serviront de décor à cette oeuvre qui
s’inspire de différentes formes d’expressions comme le cinéma,
le documentaire, la télévision . L’auteure-compositrice
Ève Cournoyer créera les ambiances sonores et la musique de cette
expérience unique. Frédéric Page, qui avait participé
à Capharnaüm à titre de scénographe, agira comme metteur
en scène avec Charlotte Laurier.
BIOGRAPHIES
Charlotte
Laurier
auteure, actrice et metteure en scène
C’est à l’automne 78 dans Les bons débarras que Charlotte
Laurier incarne, avec un instinct animal, l’inoubliable Manon. Enfant
de Ducharme, elle devient enfant de la haute mer de Jules Supervielle dans une
dramatique Nous n’irons plus au bois de J. Dormeyer. Entre poésie
et rébellion, Charlotte Laurier s’inscrit et continue de grandir.
Une rencontre fracassante viendra confirmer cette tendance. Jean-Claude Lauzon
viendra la chercher pour jouer Linda au destin tragique dans Piwi. Plusieurs
longs métrages s’enchaînent, de Bonheur d’occasion
de C. Fournier où elle joue Yvonne à Agnès dans la Dame
en couleurs de C. Jutra.
À 18 ans
Charlotte Laurier quitte Montréal pour Paris. Fascinée par le
théâtre, elle tente le conservatoire. Retenue au premier tour,
mais non au deuxième, elle s’inscrit à différents
cours dont celui du Café de la gare avec Jacqueline Ducque et à
l’Actor’s Studio. Un an plus tard, elle revient à Montréal
et tourne avec Falardeau qui lui donne enfin la chance dans Le Party de briser
l’image de l’éternel enfant avec le rôle d’Alexandra
une stripteaseuse. Elle enchaîne avec Forcier dans Une histoire inventée
où elle joue Soledad aux côtés de Louise Marleau. Charlotte
Laurier gagne en popularité et participe à des séries télévisées,
dont Scoop réalisé par Pierre Houle. Elle se retire à la
campagne pour se consacrer à l’expression à l’état
pur, elle touche à la peinture et à l’écriture. Elle
tourne 2 secondes de Manon Briand. Jean-Denis Leduc de la Licorne lui donne
sa chance, en présentant Capharnaüm, sa première pièce
originalement prévue pour le grand écran. Elle est charmée
par le théâtre, Autopsie femme est sa deuxième œuvre
et pour la première fois elle interprétera un de ses personnages.
Frédéric
Page
metteur en scène, scénographe
En tant que concepteur visuel, il a toujours collaboré étroitement
avec les metteurs en scène et les réalisateurs. La mise en scène
est une étape toute naturelle dans son cheminement. De son premier long
métrage pour la télévision, Soho de Jean Philippe Duval,
à sa première télésérie, Hommes en quarantaine
de Stéphane Lapointe, en passant par son premier long métrage
sur grand écran, Quelque chose d’organique de Bertrand Bonnello,
Rats and Rabbits de Lewis Furey, sa première scénographie dans
Quelques Humains de Marie Charlebois et Capharnaüm de Charlotte Laurier,
il a appris à donner et à vouloir de plus en plus…
Et c’est probablement par les bienfaits de ces collaborations que le metteur
en scène en lui a pu vivre sa première expérience aux côtés
de Charlotte Laurier dans Autopsie femme.
Julie Vincent
actrice, Vicky Clairol
Julie Vincent a reçu la Plaque d’or de la meilleure interprétation
féminine au Festival international du film de Chigago, en 1979, pour
son rôle de Suzanne dans Mourir à tue-tête d’Anne-Claire
Poirier. Elle a été lauréate du prix spécial du
jury au Festival du Café-théâtre francophone d’Évry
avec son spectacle Noir de monde qui fut également présenté
off-Avignon en 1988. À Tokyo, elle a interprété Jeanne
au bûcher d’Arthur Hoenneger sous la direction de Charles Dutoit
avec la NHK, un rôle qu’elle a tenu aussi au Carnegie Hall à
New York et à Montréal avec l’OSM. Actrice polyvalente,
on retrouve Julie Vincent au théâtre dans Ducharme, Garneau, Gauvreau,
Molière, Shaw, Shakespeare et Tremblay. À la télévision,
on peut la voir depuis quelques années dans Virginie. Julie Vincent enseigne
régulièrement l’interprétation et l’improvisation
à l’École nationale de théâtre du Canada depuis
20 ans.
Joëlle
Morin
actrice, Angie
C’est en 1991 que Joëlle Morin fit ses premières armes à
la télévision québécoise. La Roxane Blondeau de
Victor Lévy-Beaulieu croisa alors l’existence de la Alex Dumoulin de
Fabienne Larouche, tour à tour, pendant quatre ans, sur les plateaux
de Montréal, P.Q. et de Scoop. Puis vint un personnage plus grand que
nature, un cadeau dans la vie d’une jeune actrice lorsqu’elle interpréta
la chanteuse Alys Robi aux prises avec de nombreux drames. Se succéderont
par la suite les séries Les Grands Procès, Urgence et Paparazzi
pour ne nommer que celles-là. La comédienne prête également
vie à Cathie Laurendeau, la psychologue de l’émission Virginie,
depuis 8 ans déjà… C’est pourtant avec Autopsie femme que Joëlle
Morin fera ses premières armes sur scène. La seconde pièce
de Charlotte Laurier sera sa première expérience professionnelle
au théâtre suite à son départ du Conservatoire en
91. Elle renouera ainsi les liens qu’elle tissa avec le monde interlope de VLB
en donnant souffle à Angie, une prostituée aussi solide que brisée,
qui déjouera la mort en trompant son destin…
Marie Charlebois
actrice, Alex
Femme de théâtre polyvalente et inspirée, Marie Charlebois
passe avec un égal bonheur du jeu à la mise en scène. Cofondatrice
du regroupement Les Éternels pigistes, elle a, entre autres, signé
la mise en scène de deux de leurs spectacles, Quelques humains et Le
Rire de la mer, dans lesquels elle a également joué. À
titre de comédienne, elle a participé à quelques vingt
pièces de théâtre, dont Mille feuilles (Théâtre
d’aujourd’hui), Piège pour un homme seul (Théâtre
de l’Escale), Les jumeaux vénitiens (Théâtre St-Denis)
et Bousille et les justes (Théâtre du Rideau Vert). Elle joue régulièrement
à la télévision, notamment dans Tabou, Les machos, Delirium,
Le piège et À nous deux. En 2005, on la retrouvera au petit écran
dans La Promesse.
Ève
Cournoyer
auteure-compositrice-interprète, ambiance sonore
Ève Cournoyer est une auteure-compositrice-interprète pourvue
d’une solide expérience technique en studio. Elle touche à tout
: l’écriture, la composition, le chant, l’arrangement, l’enregistrement,
le bruitage et le mixage. Son album Sabot-de-Vénus sorti en octobre 2002
a permis au public de découvrir une poètesse authentique, dotée
d’un sens affûté de la mélodie. Musicalement, elle mélange
les genres; il en ressort des pièces très urbaines et atypiques.
Après une expérience de musique de film avec Le bonheur c’est
une chanson triste de Francois Délisle, c’est au théâtre
sous la plume de Charlotte Laurier que sa musique se fera entendre.
Renseignement et billeterie: 514-844-2033
Billets en vente à la SAT, sur le Réseau Admission (514-790-1254/www.admission.com)
et aussi chez Fêt’Art (514-521-2873/1109, Mont-Royal Est
Relations
de presse : Mélanie Carbonneau (514-570-0522/[email protected])