SUBSTRAT #3 INVITE KOHLENSTOFF
De retour pour une deuxième saison, Substrat vous invite à replonger dans l’univers de créateurs sonores issus de la scène montréalaise! À travers une série de performances dans la Satosphère et sa voûte de 157 haut-parleurs, Substrat vous propose une expérience d’écoute exclusive, entre spatialisation sonore, musique expérimentale, électroacoustique et acousmatique. Pour cette 3ème édition, Substrat présente les oeuvres d’Émilie Payeur, Guillaume Cliche, Joël Lavoie et Xavier Ménard.
Back for a second season, Substrat invites you to dive again into the creative worlds of Montreal-based sound artists ! Through a series of performances in the Satosphere’s 157-speaker dome, Substrat offers an exclusive listening experience, between sound spatialization, experimental, electroacoustic and acousmatic music. For this 3rd edition, Substrat welcomes Émilie Payeur, Guillaume Cliche, Joël Lavoie and Xavier Ménard.
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Vendredi 12 octobre – 21h
Satosphère
Billet en prévente : 10.00$ / billet à la porte : 15,00$
Durée : 60 minutes
Présenté en collaboration avec le Partenariat du Quartier des spectacles et Sónar.
Kohlenstoff est un collectif et une maison de disques regroupant des artistes sonores qui oeuvrent à explorer de nouveaux territoires dans le monde des musiques inhabituelles. Convaincus que le format numérique est à l’heure actuelle le plus à même d’accroître la visibilité des artistes, Kohlenstoff Records diffuse principalement ses albums en format numérique. À ce jour l’étiquette compte plus d’une trentaine albums et regroupe une vingtaine de compositrices et compositeurs de Montréal surtout, mais aussi de divers autres pays – Angleterre, Pologne, Argentine, Israël et États-Unis.
Artiste multidisciplinaire, elle est principalement active en musique expérimentale et en arts visuels. Souvent décrite comme étant minimaliste et parfois harsh, sa musique est principalement basée sur la technique du no-input et la prise de risque. Dans son travail visuel, elle s’intéresse d’une part aux traces qu’elle perçoit comme des vestiges d’évènements ou d’actions passées et d’une autre part à la manipulation de la réalité, au regard de l’autre, à son propre regard.
Elle présentera une performance sonore basée sur les feedbacks, cette fois-ci d’une manière minimaliste et empreinte de l’influence du Japon, le pays d’où elle revient après y avoir passé six semaines.
À ses débuts, Guillaume Cliche expérimente différents modes de diffusion reliés à l’art sonore en direct. Depuis 2011, sa pratique se concentre sur la réalisation de musique électroacoustique. Après avoir lancé un maxi intitulé Espèce modèle, il joint le collectif et étiquette de musique électronique Musique Maison dont il assure depuis la gérance. Aujourd’hui, il oriente ses recherches sur l’étude des processus d’écriture directe et algorithmique, tant au niveau musical que visuel.
Il présentera une improvisation de musique électroacoustique procédurale, aux couleurs analogiques et aux rythmes élastiques. Une activité mécanique où le corpuscule est le centre d’un phénomène ondulatoire étendu.
Joël Lavoie
|Fukai Nemuri|
Très sensible à son environnement, la musique de Joël Lavoie allie les paysages sonores qui l’entourent à la déraison des parasites électroniques et acoustiques. Il créé ainsi des univers d’amalgames entre la spontanéité du vivant et la froide discordance de l’artificiel. En parallèle à sa pratique de musicien et concepteur sonore pour le théâtre et la danse, il poursuit sa carrière comme ingénieur du son pour les arts de la scène.
Il présentera une nouvelle expérimentation s’inscrivant dans le cycle des absolus :|Fukai Nemuri|, une interprétation des états entre le sommeil profond et paradoxal.
Inspiré par la musique électroacoustique des œuvres de Bernard Parmegiani, et des cours de composition de Robert Normandeau, il crée ses sons à partir de différents dispositifs électriques (interrupteurs, consoles de mixage, oscillateurs). Pour ses compositions, il est inspiré par le contraste entre les micro-sons et les sons de très longue durée issue de boucles infinies.
Il performera un projet mettant en scène des sons d’instruments à vent et des soules humains. Basée sur un poème de Jean-Pierre Gaudreau, cette performance a pour but d’illustrer la dichotomie entre l’espace extérieur et intérieur qui renvoie à l’expérience de lecture de la poésie, par ce qui est à la fois ressenti et évoqué.