Crédit : softpowergenerator
La SAT se distingue en tant que centre de formation pour de nombreuses raisons, notamment grâce à nos formateur·rice·s, qui sont des artistes expert·e·s dans leur milieu créatif respectif. Qui de mieux pour vous accompagner dans votre aventure artistique?
Maylee Keo est l’une de nos formatrices, enseignant notre cours en Introduction au VJing ce printemps. Avant tout, elle est illustratrice et animatrice 2D, avec un parcours en VJing et en art mural. Grâce à ses compétences diversifiées, son expertise artistique et sa passion, Maylee est la personne idéale pour vous initier au monde du VJing.
Ici, Maylee partage quelques astuces en VJing, sa passion pour ce médium et explique comment la SAT l’a aidée dans sa démarche créative.
Qu’est-ce qui te passionne le plus avec le VJing?
Ce que j’aime le plus du VJing, c’est que c’est un terrain de jeu libre en termes d’exploration créative. Tu peux rester dans un format numérique tout en réalisant tes propres œuvres en mode DIY, en intégrant des médiums traditionnels comme la peinture, le papier, le sable, des vieilles pellicules de film, etc.
En plus, si tu as une connexion profonde avec la musique, il y a une beauté à pouvoir lier cet univers avec celui du VJing. Lors d’une soirée, tu es un peu comme un·e chef·fe d’orchestre : tu contribues à l’ambiance avec tes visuels!
Comment as-tu développé ton identité visuelle unique?
Ma pratique de base est l’illustration et le motion design. En explorant ces deux médiums, j’ai développé une signature visuelle qui me ressemble. Aussi, il y a quelques années, je parlais à quelqu’un qui ne savait même pas où était le Cambodge. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que je pouvais connecter les gens avec mes racines à travers mon art. Je trouve qu’il n’y a pas beaucoup de diversité dans le domaine de l’animation, donc avoir la chance de créer des visuels pour partager ma culture, c’est un énorme privilège.
Quelle est l’importance de la collaboration dans ton travail?
Vu que je suis à mon compte et que je travaille souvent seule, j’apprécie encore plus les connexions humaines avec d’autres technicien·nes, musicien·nes et le public, puisqu’elles me permettent de fusionner mes compétences, que ce soit en illustration ou en VJing, de collaborer avec des gens… et de sortir de chez moi !
Comment enrichis-tu ta pratique de VJing?
Mes illustrations sont en 2D, mais avec l’aide de l’application Resolume Arena – que j’enseigne dans ma formation à la SAT – j’ai découvert des effets qui élèvent mon contenu, comme des effets 3D ou des distorsions générées automatiquement. La base de mes créations reste la même, mais j’ai pu faire évoluer mes visuels grâce aux événements auxquels j’ai participé, comme la Nuit Blanche à la SAT et Igloofest.
Le VJing n’est pas mon métier principal, mais plutôt un projet personnel on the side pour garder le plaisir d’explorer artistiquement. Avec les ateliers offerts avec la SAT, je continue de découvrir des variations et des combinaisons visuelles qui me surprennent toujours.
Crédit photo: Ulysse Lemerise, Yasuko Tadokoro.