Le retour de la 3D stéréoscopique, une histoire à rebondissements
à 13h00 dans le café de la Société des arts technologiques [SAT].
Comment le cinéma a-t-il expérimenté la technique 3D à travers son histoire ? Quelles ont été les techniques utilisées ? Pourquoi ont-elles été abandonnées et pourquoi sont-elles de retour ? Quelles sont les technologies en compétition dans ce domaine en 2007 ? Comment conçoit-on un film 3D ? Quels en sont les enjeux économiques ? La 3D peut-elle être envisagée comme une contre-mesure au piratage ?
avec ::
13h00 – Introduction
par Marc Bourbonnais
13h30 – Créer en 3D
avec Zoe Beloff, Hendrick Dusollier et Munro Ferguson
14h45 – Comment produire et diffuser en 3D ? Quelles ont été les techniques utilisées ?
avec Richard Laberge, Peter Skovsbo, Jeremy Hall et Bret St-Clair
16h00 – Le Futur du Cinéma ? Débat et conclusion
avec Zoe Beloff, Marc Bourbonnais, Hendrick Dusollier, Munro Ferguson, Richard Laberge, Peter Skovsbo, Jeremy Hall et Bret St-Clair
17h00 – Démonstration de SANDDEMD système permettant le dessin 3D en temps réel par Munro Ferguson, réalisateur à l’ONF
19h00 – Séance spéciale
Charming Augustine (Zoe Beloff)
Ce film-performance s’inspire de recherches scientifiques de la fin du XIXe siècle sur la paralysie hystérique – ces recherches textuelles et photographiques sont connues sous le nom de Iconographie photographique de la Salpetrière. La performance est basée sur le cas d’une jeune patiente, Augustine. La force de la performance stéréoscopique repose sur l’extraordinaire énergie et l’aspect spectaculaire de ses fréquents accés d’hystérie : Augustine fût une Sarah Bernhardt de l’hystérie. Zoe Beloff nous livre une forme cinématographique qui « aurait pu être » si le 35mm et ses normes de diffusion n’avaient pas té adoptés au début du 20e siècle.
Hendrick Dusollier
Né en 1974, Hendrick Dusollier suit, après une Licence d’Histoire, les cours de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris (ENSAD). Lors d’un voyage Erasmus à Barcelone, il est frappé par les transformations qui touchent la capitale catalane, lui qui possède par ailleurs des origines espagnoles du côté de son ascendance maternelle. Il a ainsi l’idée d’Obras, son premier film, qu’il développe tout en travaillant, de retour à Paris, sur de nombreux jingles et habillages visuels d’émissions TV, pour le groupe France Télévisions notamment. Obras sera sélectionné dans une
kyrielle de festivals à travers le monde, récoltant de nombreuses récompenses jusqu’à une nomination au César du court métrage en 2006.
Peter Skovsbo – Damnfx
“Peter Skovsbo est producteur chez Damnfx, une société d’éffets visuel,
depuis un an et demi. Suivant des études de cinéma et de philosophie à
Montréal et à Paris, il a produit au delà d’une soixantaine de projets pour des clients aussi variés que Warner Bros, New Line Cinema, Discovery Channel, et France 2. Depuis son arrivée chez Damnfx le studio a connu une croissance explosive avec entre autres le développement d’une expertise en production 4K stéréoscopique grace à des projets tels Sea Monsters, A Prehistoric Adventure, pour National Geographic Giant Screen Films.”
Jeremy Hall et Bret St. Clair – Meteor Studios
Bret St. Clair est un pionnier dans le domaine des effets visuels numériques. Au cours des 10 dernières années, il a participé à la création de films tels que « 300 » et la trilogie « The Matrix », de même qu’à celle du film d’animation « Polar Express ». Présentement, il supervise les effets visuels du premier long métrage d’action en stéréoscopie « Journey to the Centre of the Earth ». Il contribue à l’exploration et au développement de nouvelles techniques au niveau des effets numériques, dans le but d’adapter les techniques existantes aux particularités des films 3D stéréoscopiques soient, la convergence, les lentilles intraoculaires, l’alignement des caméras jumelées dans l’axe des Y, de même que la gestion des métadonnées générées par ce processus.
Jeremy Hall œuvre depuis 13 ans en tant que producteur et superviseur dans l’industrie des effets numériques et est récipiendaire des prix « Royal Television Society » et « Best digital effects 2005 ». Il a participé à la création de films tels que « American Beauty », à des séries de long-métrages tels que « Harry Potter » et « James Bond », de même qu’à des téléséries telles que Rome II. Il a pris part au développement d’un système de composition d’images lauréat d’un Academy Award. De plus, il collabore au programme Mesh, une initiative de Channel 4 Television en vue d’encourager le talent en animation au Royaume-Uni. Il est aussi mentor pour NESTA (National Endowment for Science, Technology and the Arts).
Richard LaBerge, Sensio
Technologies SENSIO : Comment amener le 3D du cinéma à la maison?
Puisque de nos jours, 55% des revenus des studios proviennent de la distribution vidéo à la maison et que 45% des recettes proviennent du cinéma, de la diffusion à la télévision et dans les avions, des produits dérivés et autres, il est nécessaire d’amener le 3D sur le marché de la distribution vidéo à la maison. Sans quoi sa popularité risque d’être éphémère.
M. Richard LaBerge est, depuis février 2000, vice-président et chef de la commercialisation chez SENSIOmd où il mène l’ensemble du développement commercial de l’entreprise. M. LaBerge a commercialisé le produit de cinéma maison qui est maintenant vendu dans plus de 35 pays en plus de bâtir la librairie de films en trois dimensions disponibles en format SENSIOMD 3D, dont plusieurs films proviennent des grands studios d’Hollywood. Depuis septembre 2005, il commercialise le nouveau produit haute définition trois dimensions pour le marché des parcs thématiques et des musées.