17h30
Billetterie du Théâtre d’Aujourd’hui
L’ÉCURIE a tout d’abord été présentée à Montréal, à la Société des arts
technologiques, du 16 au 26 avril 2008, dans le cadre de la saison de la
compagnie Danse-Cité. L’ÉCURIE mettait en scène, dans cette première
version, trois danseuses murées à l’intérieur de trois stalles à chevaux. Ces
trois femmes-juments exploraient sous l’oeil du spectateur l’animalité de
leur être afin de ramener leur féminité à l’état brut. Cette version était
présentée comme une installation déambulatoire où le public était invité à
circuler autour du dispositif scénique. Cette version de l’ÉCURIE a été
accueillie très favorablement tant par le public que par la critique. Ce
succès a amené l’équipe de création à explorer de nouvelles façons de
présenter l’oeuvre.
L’ÉCURIE 2
Présentement la Cie Manon fait de la danse bénéficie d’une résidence d’un
mois à la Société des Arts Technologiques afin de créer une vidéo-danse
élaboré à partir de l’ÉCURIE dans un nouveau format hémisphérique de
type “dôme” pour la SAT (osphère) dispositif pouvant ressembler au modèle des salles planétarium. Pour l’OFFTA , nous
proposons à l’intérieur de notre résidence pour ce tournage, une version “maquette” à une seule stalle. Cette fois-ci, la pièce
chorégraphique sera davantage un laboratoire ou la performance d’une seule interprète (Anne Le Beau) comme
femme « sauvage », sera soumise à l’observation et à l’évaluation. Cette nouvelle version de l’ÉCURIE reprend des éléments
chorégraphiques, dramatiques et médiatiques, permettant un dispositif plus léger. Nous y retrouverons les mêmes
collaborateurs soit, Gilles Brisebois (musique), Nelly Arcan (texte), Simon Laroche (traitement des images en temps réel),
Yanick Macdonald (lumières et scénographie) Christine Charles (répétitrice).
L’Écurie de Manon Oligny en résidence à la SAT from Society for Arts and Technology on Vimeo.
Depuis 1992, la chorégraphe Manon Oligny poursuit un parcours artistique en exposant impudiquement des corps
d’homme et de femme qu’elle guide sciemment vers un dévoilement de leur intimité. Elle fonde en 1999, sa compagnie
Manon fait de la danse dont le mandat depuis quelques années se “transdisciplinarise”.
À travers un propos émouvant et parfois sarcastique, elle met en scène le dérèglement et le chaos de l’âme. Sa gestuelle est
excessive, âpre et charnelle. Sa démarche créatrice ne cesse de poser un regard critique sur son médium, la danse, et de
questionner les codes qui y sont associés. Elle s’intéresse autant à la dramatisation des idées qu’aux concepts. L’intensité
et l’incarnation des gestes doivent d’abord émerger, car les états du corps sont rarement stables, tout n’est que glissement,
changement, fuite… Au cours des dernières années, elle travaille étroitement avec des collaborateurs de d’autres
disciplines: art numérique, vidéo, littérature, photographie et cinéma au Québec comme à l’étranger, notamment avec
Christine Angot, Nelly Arcan et Sophie Deraspe. En tant que chorégraphe, elle fut invitée à plusieurs reprises dans le cadre
de résidence en France, en Belgique et au Portugal et à présenter ses recherches et pièces chorégraphiques dans le cadre
de différents festivals.