22h – 20$
à l’avance/25$ à la porte/taxes incluses
Vous ne savez pas
quoi faire à Pâques? On a une suggestion à vous faire. Venez
à la SAT et joignez-vous à des centaines de personnes pour une
autre soirée I Love NEON.
I Love
NEON & Turbo présentent :
DJ:
Mylo [Breastfead Recordings] http://www.breastfed.tv
Tiefschwarz [Fine, Allemagne] http://www.tiefschwarz.net/
Sean Kosa [White Leather Recordings, Montréal] http://www.whiteleather.ca/
Visuels par Edonist
Mylo
Pour certains,
produire de la musique dance semble naturel. Pas pour l’Écossais
de 24 ans Myles MacInnes alias Mylo. Sa trajectoire débute par une enfance
sur l’île de Skye, puis la vie dans les bas-fonds à Londres
et à Paris et finalement un crochet académique à Oxford
et à Los Angeles. En 2001 il est retourné en Écosse avec
un seul but : se submerger dans la musique. En août 2004, il a lancé
son premier album, “Destroy Rock & Roll”.
“J’essaie juste
de continuer à m’amuser en studio”, dit-il. “Et il faut
que ça paraisse, que le plaisir ait un impact, sinon je ne vois pas à
quoi ça sert.” En écoutant son album, il est évident
que cet impact dont il parle n’est pas sa seule arme. Les guitares lourdes,
le beat intense et la voix tapageuse sur “Destroy Rock & Roll”
font contrepoids aux cordes plus légères et à la brise
de fraîcheur qui caractérisent “Sunworshipper”. MacInness
est aussi à l’aise dans le rock pesant que dans la musique apaisante.
Lorsqu’il est retourné
en Écosse, il a commencé à faire du mixage et à
expérimenter. Il n’est pas surprenant que les résultats
soient si saisissants puisque ses influences principales vont des musiciens
intello des années 70 comme Steely Dan aux soft-rockers des années
80 tels Toto en passant les contemporains Akufen et Chicken Lips. “Je ne
m’y connais pas trop en genres”, avoue Mylo. “Pour moi, un bon
album est un bon album et c’est tout.”
Il est déménagé
à Glasgow en 2001. “À ce moment, les choses se sont mises
à bouger très rapidement. J’ai envoyé des démos
et j’ai obtenu des offres sur le champ.” Après les avoir considérées,
il a décidé d’y aller solo et a fondé Breastfed Music,
avec l’aide de quelques amis.
Depuis lors, l’accueil
fait à son album est des plus positifs. The Face a décrit Mylo
comme “la réponse de l’Écosse à Royksopp”
et NME l’a placé sur sa liste des “artistes à surveiller
en 2004”. Les simples de l’album ont beaucoup été joués
à la radio ainsi que dans les clubs (par Erol Alkan, Tiga, Laurent Garnier,
X-Press 2, Freeform Five, entre autres). X-Press et Freeform Five ont tellement
aimé « Muscle Cars » qu’ils lui ont demandé
de le remixer. Gratuitement.
À l’écoute
des trois premières chansons de “Destroy Rock & Roll”,
le premier album de Myles MacInnes, on comprend que le jeune Écossais
a produit un opus qui rivalise avec “Moon Safari” de Air, “Homework”
de Daft Punk et “Melody AM” de Royksopp.
Tiefschwarz
Les frères Ali et Basti Schwarz ont créé Tiefschwarz en 1996, avec Peter Hoff,
le patron des studios Benztown à Stuttgart, formant l’autre tiers de l’équipe
de production. “Tiefschwarz” est une combinaison du nom de famille de deux frères
et de leur amour pour la deep house music, “tief” voulant dire profond (deep)
et “Shwarz”, noir.
Comme résidents
DJ, Aliet Basti ont collaboré avec des collègues de renom tels
que Tony Humphries, Masters at Work, Frankie Feliciano, Mike Dunn, Mousse T,
Matthew Herbert, Lary Heard, Chris Coco et Matthias Heilbronn, pour ne nommer
que ceux-là. En plus de leur résidence, les frères ont
performé à travers l’Europe et souvent outre-mer également.
Ils ont joué dans des clubs très connus, en Allemagne et en Suisse
notamment. Autres arrêts dans leur itinéraire professionnel chargé:
Miami (W.M.E.), New York, Washington, Melbourne, Sydney, Prague, Sarajevo, Amsterdam,
Bruxelles, Antwerp, Rimini, Stockholm, London, Leeds, Sheffield, Barcelone et
Ibiza. Après six ans de travail sans relâche comme DJ et promoteurs,
Ali et Basti ont décidé de réaliser certains de leurs prpores
morceaux. En 1996, les frères ont co-fondé le label Continuemusics.
Aujourd’hui,
Ali et Basti Schwarz sont mentionnés dans le même souffle que de
nombreux comparses maintenant légendaires : les Boris Dlugosch, Mousse
T, Knee Deep, Ian Pooley, Dixon, Jazzanova, Rainer Trueby, ata, and Vincenzo.
Leur réputation sur la scène house internationale n’est
plus à faire.
Sean Kosa
Sean Kosa a commencé à jouer de la musique et à mixer à
Toronto. Mais après cinq ans, il a eu l’impresion de frapper un
mur, tant du point de vue créatif que spirituel. Toutefois, l’achat
d’un séquenceur/échantilloneur et d’un synthétiseur
analogue a renouvellé sa foi dans la musique. Il a développé
une nouvelle vision dun son et de la composition. Bien que ses séquences
de drum aient fait de lui un paria parmi ses amis, Sean est resté fort.
“Je m’en fous si ça sonne gay”, a été sa
réplique, devenue fameuse. “C’est devenu un mantra”,
dit son ami et ex-membre d’un même band Mike Milosh. À cause
de ce climat de claustrophobie et de non-acceptation, Sean a quitté Toronto
pour Montréal, dans ce que certains de ses copains ont qualifié
“d’exil auto-imposé”.
À Montréal,
Sean s’est déniché un emploi dans l’industrie des
jeux en ligne, où il s’est occupé tout à tour de
design sonore, de doublage, de composition de chansons et de création
de loops. Au tout début, cela lui a paru fascinant, mais son appartenance
professionnelle à une grande corpororation lui est apparue de plus en
plus lourde à assumer.
La seule façon
pour Sean de ne pas disjoncter a été de se concentrer sur son
prpore matériel, sur son travail de DJ, sur ses poèmes sonores
dédiés à la chorégraphie moderne et à sa
contribution musicale à des défilés de mode. Puis, sans
crier gare, le crash du point.com est survenu et à fait de Sean l’une
de ses victimes. Sans travail et sans argent, Sean s’est longuement regardé
dans le miroir et s’est dit : “Je vais maintenant faire des slouvakis.”
Un an de «
roulage de pitas » plus tard, Sean est revenu à la raison, a assemblé
son mat.riel et a envoyé ses démos un peu partout. Un jour, le
téléphone a sonné et à l’autre bout du fil
il a entendu : “Hello, c’est Tiga, est-ce que Sean est là?”
Liens
:
http://www.iloveneon.ca/
http://www.turborecordings.com/
http://www.sat.qc.ca/
Billets en vente
aux endroits suivants:
SAT: 844-2033
Moog Audio/DNA Records: 284-7434
Aritmetik Les Cours: 286-0565
Aritmetik Saint-Denis: 847-8965
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