L’écriture cinématographique actuelle est liée à l’écran plat et à la linéarité. La projection immersive et les environnements sensoriels introduisent l’écran à 360 degré et l’interactivité. Dans ce nouveau monde de « l’expérienciel », les codes cinématographiques traditionnels tiennent difficilement la route, les techniques de production sont bousculées.
La stéréoscopie et la retransmission par satellite sont des avenues que les cinémas actuels envisagent pour garder leur public intéressé à sortir de leur propre cinéma maison. Mais n’est-ce pas le format même des écrans de ces salles qui limitent l’innovation et les types de contenus qui peuvent y être présentés? IMAX tente de redéfinir l’expérience cinématographique pendant qu’en parallèle, une communauté grandissante de planétarium pouvant projeter des contenus vidéos immersifs voient le jour. Il y a aujourd’hui, plus de planétarium qu’il n’y a de cinéma IMAX dans le monde. Sommes-nous en train de voir le début de nouvelles formes de complexes audiovisuels? Si oui, quels sont les standards émergents? Ce que nous verrons et expérimenterons dans ces lieux sera-t-il toujours considéré comme du cinéma? Comment la communauté de Montréal se positionne-t-elle dans ce nouvel univers médiatique et scientifique?