Un programme de dix courts-métrages immersifs sélectionnés par la Société des arts technologiques
Les courts-métrages de la sélection vous plongeront dans des imaginaires, des souvenirs et des rêves, et vous feront voyager à travers le passé et l’avenir. Des vues microscopiques aux paysages cosmiques, ces films vous invitent à découvrir les possibilités illimitées de l’esprit et de l’univers. Découvrez la beauté et l’émerveillement du monde qui nous entoure et qui est en nous.
Programme de courts-métrages immersifs
Brèche
2020 – 5 min
Brèche est une plongée à travers la matière, la lumière et les souvenirs. Un déploiement organique de bruits visuels. Des scans photogrammétriques de la vie réelle à différentes échelles se fondent dans des paysages abstraits tandis que nous plongeons dans des mondes où le macro et le micro deviennent indiscernables et où les moments passés s'interconnectent.
Isometric raconte l'histoire d'une lente descente dans les abysses, un monde fait de permanentes recombinaisons, à l'image du travail de Julius Horsthuis sur l'infini des modèles fractals. Dans ce lieu imaginaire, vous voyagez en distorsion, entouré de schémas illisibles.
Les lendemains d'hier est un court-métrage qui explore les visions "antiques" du futur dans un monde imaginaire peuplé de vestiges rétro-futuristes inspirés de la science-fiction.
Le parcours visuel de la mémoire et des souvenirs est possible dans certaines situations d'hypnose ou de rêve. Le travail sur ce film est porté sur la capacité des films immersifs à procurer la sensation des images rêvées. Comment visualiser ce qui est dans le passé ou dans le futur ? En somme, comment visualiser ce qui est absent du présent ? Le film est un parcours, un itinéraire mental qui utilise toutes les échelles du regard humain pour imager le souvenir, de l'infiniment grand au plus petit invisible.
La mémoire nous permet de conserver et d’accéder à des expériences passées. Maintenant matérialisé par la technologie, ce potentiel d’archivage est à la portée de tous. Mémoire Concrète nous transporte dans un futur surréaliste où la nature physique de cette technologie est maintenant un vestige symbolique du passé.
Monera est un voyage à travers l'univers invisible qui nous entoure et nous habite, les réactions et proliférations infinies qui se produisent dans la matière vivante à cet instant précis. L'œuvre est un regard imaginaire sur les sons et les images présents dans les microbiomes qui font partie de notre existence. Une plongée délirante dans les formes organiques et les paysages sonores ambiants.
Paradoxa est une expérience de dôme sur le voyage dans le temps. Les paradoxes ontologiques sont des situations qui se produisent lors d'un voyage dans le temps, provoquant des contradictions. Le paradoxe de la prédestination se produit lorsqu'un voyageur du temps est piégé dans une boucle d'événements qui le prédestine à continuer à voyager dans le temps.
Séparés dans l'espace mais socialement connectés. Ce film en fulldome nous emmène dans un voyage à travers des fragments de vie dans les mondes humain et naturel, soulignant nos connexions et les défis des réseaux interconnectés.
"Les gens voyagent et rêvent. À travers un passé noir de jais vers un futur brillant de ravissement.
Des passages de temps et d'espace qui traversent l'éternité... SilkRoadia". Une image créée par la Route de la soie. Si vous voyagez sur le long, très long chemin, vous pourriez rêver à ceci.
Visuels: Fusako Baba (JP)
Musique : Schusei Baba (JP)
Ce court-métrage immersif est une exploration architecturale et visuelle du mouvement suprématiste, et en particulier de "La dernière exposition futuriste de peinture 0,10". Cette exposition de peinture a eu lieu à Petrograd en 1915-1916, et présentait des œuvres de Kazimir Malevich, figure de proue du mouvement de l'art abstrait, et de ses associés. Dans le coin rouge de la salle, traditionnellement icône dans une maison orthodoxe, était placé le "Carré noir". Le suprématisme était présenté comme une nouvelle direction dans l'art.