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Mutek 11 - Nocturne 3

Mutek, en partenariat avec la SAT et le magazine britannique Fact, vous propose la troisième nocturne du Festival Mutek : Chassé Croisé, soit … un seul billet pour deux salles!

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Mercredi 2 juin dès 22h
1195, boulevard Saint-Laurent (SAT)
1225, boulevard Saint-Laurent (Club Soda)

Billet: 35.00$ + taxes & FS

Mutek 11

Bienvenue à la 11e édition du festival MUTEK de Montréal!

Musicalement, cette 11e édition promet d’être la plus accomplie à ce jour et vous offre la crème de la crème de la communauté mondiale des arts électroniques, avec notamment 2 premières mondiales, 9 premières nord-américaines et 16 premières canadiennes.

La principale ligne directrice de la programmation de cette année était de s’élever au-dessus des standards établis en trouvant un équilibre parfait entre passé et avenir. Ainsi, MUTEK 2010 sera fait de retrouvailles avec des artistes très appréciés qui nous présenteront de nouveaux projets toujours plus innovateurs, des premières d’artistes que le festival courtise depuis des lustres, des découvertes des plus prometteuses et des spectacles dont l’originalité nous met au défi de les catégoriser.

Nocturne #3 – Chassé-croisé

C’est avec un programme double aux accents dub et techno que MUTEK présente, en collaboration avec le magazine britannique FACT, le coup d’envoi d’un week-end de festivités. Deux salles, à quelques pas l’une de l’autre, mais un seul billet!

OVERCAST SOUND @ SAT

Actif depuis 2005, le duo formé de Michael Pettit et Jamie Drouin enveloppe Victoria, Colombie-Britannique, d’une chape de techno minimal et atmosphérique sous le nom d’Overcast Sound. Des fragments d’enregistrements in situ se greffent sur des fondations dub à travers lesquelles se glissent des envolées lyriques. Le passé techno de Pettit et la pratique de Drouin en art sonore se combinent et leur permettent de livrer une sonorité qui leur est propre tout en rappelant les excursions du label Echochord. Drouin n’est par ailleurs pas un nouveau venu à MUTEK : en 2007, il avait contribué au projet audiovisuel « Askaa » de Skoltz_Kolgen au Musée d’art contemporain de Montréal. Comme dans le reste de sa production, il porte toujours une attention particulière à la façon toute particulière qu’a le son d’influencer notre perception de ce qui nous entoure et de l’espace-temps. Les performances d’Overcast Sound sont faites d’improvisations et de compositions revisitées qui s’accompagnent de présentations visuelles très évocatrices.

DEMDIKE STARE @ SAT

C’est en 2009 qu’a émergé Demdike Stare des bureaux de l’étiquette Modern Love, à Manchester. Miles Whittaker (aka Pendle Coven) et Sean Canty ont immédiatement épaté la galerie électronique grâce à leur capacité unique de mélanger des musiques ethniques de tous les horizons pour en faire des dérives sonores à la sauce dub sans pareilles. À l’aide de leur impressionnante collection d’enregistrements, Whittaker et Canty explorent tout autant les profondeurs de l’âme musicale turque, perse, africaine et arabe que le drone nordique et le glitch scandinave, parfois même à l’intérieur d’une même pièce. Leur premier maxi éponyme ainsi que leur album « Symbiosis » ont mis en valeur ce duo et leur passion évidente pour les enregistrements les plus rares, et leur compilation mixée « Osmosis » parue cette année poursuit sur cette même lancée avec 59 minutes d’enregistrements tout aussi cosmopolites qu’introuvables.

KING MIDAS SOUND @ SAT

D’une originalité sans borne, Kevin Martin de King Midas Sound est depuis plus de vingt ans à la fine pointe de la création musicale contemporaine et s’est illustré avec de nombreux projets innovateurs dans le domaine. Que ce soit comme l’âme dirigeante derrière The Bug, Razor X Productions et Techno Animal ou plus simplement en tant que collaborateur de groupes réputés pour leur mélange des genres comme Godflesh de Justin Broadrick ou Experimental Audio Research de Sonic Boom, Martin s’est bâti la discographie d’un véritable pionnier de la bass music. Avec son projet King Midas Sound, il livre sa production la plus accessible et hypnotique à ce jour. Avec l’aide de la chanteuse Hitomi et du poète dub Roger Robinson, il s’aventure sur le terrain des Tricky et autres Massive Attack à leurs débuts. Le résultat, bien loin des profondeurs sombres qui caractérisaient jusqu’alors ses productions, est tout simplement captivant. Le son de King Midas Sound, que l’on pourrait qualifier de dub somnambule, est léger et aérien. « Waiting For You », leur premier album paru l’an dernier, a été l’une des parutions sur étiquette Hyperdub les mieux reçues par la critique depuis le « Untrue » de Burial.

IKONIKA @ SAT

Grande dame du dubstep, Ikonika (aka Sarah Abdel-Hamid) s’est fait connaître en 2008 à travers le célèbre label Hyperdub de Kode9 (qui a donné au monde entier l’inénarrable Burial), au moment où celui-ci prenait un nouveau virage et quittait les sonorités dubstep pures et dures pour en explorer les facettes plus funky et synthétiques. Aux côtés d’autres artistes tels que Zomby, Joker ou Darkstar, Ikonika s’inscrit dans une deuxième génération de dubsteppers, une génération qui ne tient pas mordicus aux atmosphères glauques qui ont défini le genre avant eux. Dans le cas d’Ikonika, ses basses bancales et ses synthés rappellent à la fois le UK Garage et l’électro. C’est en tant que DJ que la Londonienne se présente cette année à MUTEK, afin de promouvoir son album « Contact, Love, Want, Have », un disque que l’influent site Web Pitchfork a qualifié de « parfaitement cohérent et songé ».

ORPHX @ CLUB SODA

Peut-on vraiment se surprendre du fait que les postindustrialistes Richard Oddie et Christina Sealey soient originaires de la ville ontarienne de l’acier, Hamilton? Ces artistes ont créé un corpus d’oeuvres qui ressemble à un diagramme de Venne où se rejoignent le techno, la musique industrielle et l’électroacoustique. Éditées depuis le début des années 90 principalement sur des labels Allemands comme Hands et Hymen, leurs nombreuses parutions font preuve d’une approche critique et hybride qui se soucie à parts égales des paysages sonores et des pulsations de la musique électronique autant que des structures sociales, culturelles et conceptuelles qui les sous-tendent. Oddie est docteur en études environnementales et se spécialise en écologie politique urbaine, un domaine en pleine émergence où se rejoignent la justice sociale, l’urbanisation et l’environnement; d’ailleurs, de nombreuses oeuvres d’Orphx abordent ces thèmes de plein fouet. Leurs parutions récentes comprennent notamment les maxis « Division » et « Black Light », mettant en vedette des remix de Surgeon et Substance. Après avoir honoré MUTEK de leur participation au projet Placard en 2007, c’est avec tout autant de plaisir que nous accueillons de nouveau les sonorités technoïdes d’Orphx en ouverture de programme.

ACTRESS @ CLUB SODA

Actress amalgame de main de maître les pathos du dubstep, les sonorités rave et une attitude microhouse pour un résultat aussi exaltant qu’indescriptible qui vous transporte sur une des tangentes les plus excentriques de la musique électronique. L’artiste ne craint certainement pas de faire fi des conventions : en tant que cofondateur de l’étiquette londonienne Werk Discs, c’est grâce à lui que des albums acclamés comme ceux de Zomby et Lukid ont vu le jour. Paru en 2008, le premier album d’Actress, « Hazyville », est tout à fait à l’image de son créateur : audacieux et charmeur, tout en restant discret. Outre cet album et trois simples en sept ans, dont « Paint, Straw, and Bubbles » paru cette année sur l’influent label Honest Jon’s, on peut certainement affirmer qu’Actress est un secret bien gardé. MUTEK fait le pari que tout cela va changer à la suite de sa performance montréalaise dans le cadre du festival.

CHEAP & DEEP @ CLUB SODA

Cru, moite, dubby et mystérieux sont des qualificatifs qui sont fréquemment attribués aux productions de Jay Patrick Ahern. Cheap and Deep est le plus récent d’une longue lignée d’alias utilisés par Ahern qui, depuis vingt ans, s’est taillé une enviable mais très discrète réputation d’artiste radicalement en avance sur son temps. Les productions d’Ahern sous différents pseudonymes (Aquarhythms, Add Noise, Hydronaut, Hydroelectric et d’autres encore) remontent à 1992. Ces derniers temps, Ahern a également collaboré avec Stefan Schneider (Schneider TM, To Rococo Rot) sous le nom de Hauntologists, mais c’est sous l’alias Cheap and Deep qu’il a entrepris d’explorer la Techno avant-gardiste sur des pièces qui se comparent avantageusement au travail de Redshape ou de Traversable Wormhole d’Adam X.

JACEK SIENKIEWICZ @ CLUB SODA

C’est en collaboration avec le festival polonais Unsound que MUTEK 2010 présente Jacek Sienkiewicz, l’un des plus importants artistes électroniques de son pays à l’heure actuelle. Né en 1976, son intérêt pour la musique électronique a été favorisé par la détente postcommuniste qui le décloisonnement de l’Europe de l’Est vers le milieu des années 90. Débutant sa carrière de DJ en 1995, Sienkiewicz lance cinq années plus tard son premier simple intitulé « Directions » sur lequel il révèle une musique électronique sombre et minimale aux accords complexes. Fondateur de Recognition Recordings, le jeune Polonais s’est ensuite fait connaître dans le reste de l’Europe grâce à des parutions sur des labels influents tels que Trapez, Cocoon et Klang Electronik. Après une performance très remarquée au festival Unsound New York en février 2010, il poursuit sa conquête du reste de monde avec cette participation à MUTEK.

SHED @ CLUB SODA

Artiste phare de la scène techno allemande actuelle, la carrière de Shed (aka René Pawlowitz) a pris son envol avec son premier album « Shedding the Past », paru en 2008, un de ces rares albums électroniques à être traversé par une vision bien définie dans toutes ses pièces, proposant une zeitgeist où se rencontrent le futurisme et un respect profond du passé parfois oublié du genre. Il a amorcé sa carrière en 2004 avec une série de maxis parus sur Styrax, Delsin et sa propre étiquette, Soloaction. En 2008, il s’est joint à l’écurie Ostgut Ton, dirigé par les fondateurs du célébrissime club berlinois Berghain. L’attitude éminemment puriste du Berghain était le terreau fertile idéal pour la palette sonore de Pawlowitz, palette élaborée patiemment pendant les années où il travaillait au non moins célèbre magasin de disques Hard Wax, considéré comme la voute de la culture électronique. On connaît également Pawlowitz sous divers pseudonymes, dont notamment EQD, The Panamax Project,STP et Wax.

Pour plus d’informations, visitez www.mutek.org ou la page de l’événement

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