RÉSIDENCE SAT
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Résidence de recherche et de création de la SAT | |
Un projet de performance modulaire sous la direction artistique de Benoît Lachambre Festival de théâtre des Amériques – 25 au 29 mai 2005
Benoît Lachambre et ses cocréateurs
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Expérience chorégraphique inusitée, 100 Rencontres est une œuvre à géométrie variable, constamment renouvelée au gré des rencontres et des lieux de performance de chacune des villes où elle est présentée. Montréal accueillera cette création dans le cadre de la 11e édition du Festival de théâtre des Amériques. Pour cette série de représentation à la SAT, la production d’une durée de deux heures se sous-titra : 200 pour 100 Rencontres à Montréal. Depuis la première au Festival Les Antipodes 2003, cette création a bénéficié de l’appui des coproducteurs suivants : la Filature, scène nationale de Mulhouse, le Quartz, Scène nationale de Brest, le KunstenFESTIVALdesArts et le Festival Montpellier Danse. La production fut également présentée au Festival les Latitudes Contemporaines de Lille et au Kunsternhus à Oslo. Le Parc de la Villette à Paris et la Société des arts technologiques (SAT) à Montréal ont chacun offert des résidences artistiques. Dans un même espace où le public est invité à circuler à sa guise, des modules distincts sont installés, un peu comme dans une salle d’exposition. Le spectateur assiste — expérimente — participe — à des rencontres intimes ou collectives par le biais de performances et d’installations plastiques ou ludiques. Chaque artiste invité crée son propre module. Sous la direction artistique de Benoît Lachambre, « eux » — les canadiens Martin Bélanger, joe hiscott, Emmanuel Jouthe, Sheila Ribeiro et l’artiste de la performance Julie Andrée T ; les européens Germana Civera, Isabelle Schad ainsi que les artistes visuels Jorge Leon Alvarez et Laurent Goldring — sont à la fois performeurs et auteurs de leur propre module. L’environnement musical modulé en direct est créé par le compositeur et musicien Laurent Maslé. Jean Jauvin réalise la conception des éclairages et Louis-Philippe St-Arnault, à la direction technique, assure la co-conception et coordonne la construction des modules de 200 pour 100 Rencontres à Montréal. Cette création nous ramène à une notion récurrente dans l’œuvre de Benoît Lachambre : la remise en question de la représentation et la notion de décloisonnement du lieu de performance. Ce projet favorise la rencontre entre artistes de différentes disciplines — artistes visuels, musiciens, concepteurs d’éclairages, chorégraphes, danseurs, performeurs et acteurs — questionnant ainsi le processus de création chorégraphique. La coexistence des modules dans un même espace permet de créer une ambiance sonore et lumineuse qui baigne l’ensemble de l’œuvre dans laquelle le spectateur, libre de circuler à sa guise d’un module à l’autre, est toujours certain de se faire surprendre à travers sa propre représentation de 200 pour 100 Rencontres à Montréal. |
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Assistante artistique à la création | Marie-Andrée Gougeon |
Modules d’installation et d’intervention | Martin Bélanger, Germana Civera, Laurent Goldring, joe hiscott, Emmanuel Jouthe, David Kilburn, Benoît Lachambre, Jorge Leon, Les Passagers, Sheila Ribeiro, Isabelle Schad, Julie Andrée T. |
Performeurs |
Jean-Sébastien Baillat, Mathieu Bélanger, Germana Civera, joe hiscott, Emmanuel Jouthe, Benoît Lachambre, Line Nault, Sheila Ribeiro, Isabelle Schad, Julie Andrée T., Chanti Wadge |
Environnement sonore | Laurent Maslé |
Lumière |
Jean Jauvin |
Élaboration et réalisation des installations | Louis-Philippe St-Arnault |
La compagnie par b.l.eux | |
Directeur artistique | Benoît Lachambre |
Directeur des projets | Alain Bolduc |
Chargé de diffusion | Dominic Simoneau, Diagramme gestion culturelle |
Administratrice | Claudia St-Georges, Diagramme gestion culturelle |
Directeur technique pour 100 Rencontres | Louis-Philippe St-Arnault |
Les coproducteurs |
par b.l.eux (Montréal) / La Filature – Scène nationale (Mulhouse) / Festival Montpellier Danse 03 (Montpellier) / KunstenFESTIVALdesArts (Bruxelles) / Le Quartz – Scène nationale de Brest / Parc de La Villette – Résidences d’Artistes (Paris).
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Première présentation du projet : | Festival Antipodes 2003 (Brest) |
Autres présentations : | Festival Latitudes Contemporaines (Lille) / Kunsterhus (Oslo) |
Le projet 100 Rencontres a bénéficié d’une résidence de création à la Société des arts technologiques (Montréal).
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La compagnie par b.l.eux remercie de son soutien |
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Le Conseil des Arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, Affaires étrangères Canada, la ville de Montréal et le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
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200 pour 100 Rencontres à Montréal Les modules d’installation et d’intervention et leurs auteurs |
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L’œuf | Martin Bélanger |
Entretiens avec par b.l.eux | Germana Civera |
Figure | Laurent Goldring Germana Civera |
Æchylos | Emmanuel Jouthe |
Un drap | joe hiscott |
Big B une petite boîte ou le complexe du magicien d’Oz | Benoît Lachambre |
La table réseau | Benoît Lachambre, David Kilburn |
Le set-up de Maasmechelen | Benoît Lachambre, Meg Stuart*, Boris Charmatz* |
Backrooms | Jorge Leon |
ouvert/fermé | Les Passagers |
Pay Here | Sheila Ribeiro |
Le premier VRAI clone humain | |
Put Your Head Off | Isabelle Schad |
Le Corridor | Julie Andrée T. |
Chambre froide | |
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* créateurs initiaux |
Le module de l’Œuf est un dispositif qui réorganise la proximité physique d’une rencontre de personne à personne. Ce dispositif est rudimentaire et enfantin ; c’est un œuf qui contient une personne, mais sans en inclure les jambes. Les contacts et les mouvements normalement associés aux mains sont transférés aux pieds, pour celui qui habite l’œuf. Il permet un échange verbal privé grâce à un tube. Il impose une part d’anonymat par le fait qu’aucune des deux parties ne peut poser son regard sur le visage de l’autre. Ce module est d’une facture esthétique plutôt baroque. Il fait appel à des référents de science-fiction kitsch et à certains éléments de la symbolique de l’œuf, notamment l’origine, l’âme et l’isolation. L’œuf est abrité par une tente, qui en est l’extension. Cette tente entre en relation avec l’ensemble de l’environnement. Elle peut jouer le rôle de carrefour, de salle d’attente ou de boudoir. Ceux qui y flânent sont témoins des rencontres individuelles entre les spectateurs et celui qui habite l’œuf. Par contre, puisqu’ils ne peuvent entendre la conversation, l’expérience pour ces témoins est autre ; l’entrevue devient mystérieuse et son observation, un tableau vivant, une petite danse. Celui qui habite l’œuf est forcément dans une disposition particulière. Conséquemment, il échange avec l’autre à partir d’un certain état, d’un certain point de vue, presque comme une pythie.
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Ces entretiens ont surgi d’une nécessité de questionnement et de rencontre, différente de ce que j’avais expérimenté auparavant à travers ma pratique du corps, à travers mon expérience comme artiste chorégraphique depuis vingt ans. C’est quelque chose de simple et direct ; poser des questions à l’autre, aux autres… des questions qui concernent le corps, l’être, la danse. La variété des définitions de la danse dit l’absence de « définition » de l’humain, et le désir d’en trouver une qui tienne un peu, juste avant de vaciller. La danse de définition… Ces entretiens, pour l’instant, sont aussi un prétexte pour rencontrer l’autre, m’approcher, partager ces questions qui sont aussi mes préoccupations et qu’il me semble important de susciter aujourd’hui. À travers la réalisation de ces entretiens j’ai rencontré Benoît Lachambre et aujourd’hui je suis là, voilà.
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Figures pour moi est une sculpture-conférence sur le visage de Germana Civera. Le visage de la conférencière est vu dans l’alignement horizontal de six configurations hétérogènes : quatre films, une table, une voix. Les six visages présents, contradictoires entre eux, racontent un devenir corps du visage qui vient télescoper le récit qui se déroule. Si danser c’est bouleverser les attentes des corps entre eux, alors le portrait peut se permettre de s’arracher aux langages et la figure, devenue trou noir, de s’étaler sur le mur blanc de sa propre chair. Encore une fois la démonstration est faite qu’on ne peut s’arrache aux attendus et aux prévisibilités sans questionner la représentation.
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Un drap nous invite à témoigner des moments intimes pouvant être biologiques, psychologiques ou métaphysiques, et ce, à travers des expériences sensorielles, visuelles, auditives et kinesthésiques. Un corps anonyme est allongé sur une table. Du fait que les mouvements du corps, sa voix et sa créativité sont limités, une rare occasion est offerte : rencontrer le corps dans son état le plus vulnérable, le plus innocent, où distinctions de race, de croyance, de genre, de talent ou de langue sont exemptes. La virtualité, la réalité et l’interprétation mélangent les événements invisibles dans cette rencontre entre le « soi » du spectateur et la superposition des « soi » induite par la projection visuelle des différents corps, des espaces imaginaires, des références subliminales sur la vie et la mort, ainsi que par les résonances au corps que toutes ces choses engendrent. Simultanément, le corps performatif se rencontre lui-même à travers l’attention portée à sa propre respiration et aux oscillations de ses états mentaux et corporels, vécus dans une perpétuelle surprise et dans la transformation. Un drap offre, par l’intimité de l’écoute du cœur d’un amant et l’esthétique clinique d’une morgue, une expérience si simple qu’elle pourrait être interdite.
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Comment dire qui je suis ? Comment être ce que je suis au-delà des déterminismes et du regard de l’Autre ? Pendant 50 minutes, Emmanuel Jouthe se livre à un parcours initiatique vers la libération. Il explore sa plus profonde intimité dans l’ouverture la plus totale d’une vitrine de magasin. Bouillonnante matrice exposée au regard des passants. Paradoxe de l’intériorité mise à nue en pleine rue. Dans une œuvre tout en contrastes, le chorégraphe se trouve à mesure qu’il se dévoile. Il partage humblement cette vérité émotive si chère à son travail. En s’exposant au cœur de l’agitation citadine et d’une savante installation, il remet également en question notre rapport au temps, à l’espace, à l’interprète et à la danse elle-même.
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Selon son utilisation, ce module connecte ou déconnecte l’interne à l’externe. Il isole ou unifie l’approche des coparticipants selon leur degré d’interaction. Il peut à la fois, par un léger changement de perspective, voiler ou dévoiler l’identité de celui ou celle qui se situe dans la zone externe. Subséquemment, il peut distordre la perception de la silhouette du performeur à l’intérieur. Ce dernier observe et assimile ce que transmet le dehors. Perméable, il sonorise vocalement son paysage. Le son rencontre la performance au cœur de ce module. Simultanément, des cycles lumineux en variations de couleurs et d’intensités, mais indépendants des actions de performance, conditionnent les lectures de ce qui est donné. Certes, l’objet existe. Toutefois, l’œuvre naît des interventions qui l’habitent. Qui devient spectateur et quand le devient-il ? L’endroit où se place le spectateur extérieur, en relation à l’objet, modifie de façon radicale son expérience, son rapport et son accessibilité à l’interne. De l’intérieur, on peut difficilement tout percevoir. Ledit performeur dissimule derrière son handicap, causé par le port intriguant des éléments d’interfaces sonores, la force qui lui permet d’atteindre son but par la modulation des textures de sa voix. La difficulté de définir la parole instaure avec souplesse des rapports interprétatifs avec chaque spectateur. Le processus semble strictement intellectuel mais l’enjeu est émotif et peut varier dans son degré d’intensité selon la permutation des rapports. L’humain est ciblé dans ses qualités pacifiques, dignes et archaïques. Le module présente un dispositif qui crée une dépendance et attache à celui-ci un rein ambigu. Le lien physique est technologique ; l’objet, lui, est une prothèse poétique. Ce système propulse les échanges dans de multiples dynamiques impromptues.
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Les photographies que j’ai proposées à Benoît lorsqu’il m’a invité à participer à son projet ont été réalisées dans des backrooms/chambres noires. Ces lieux sont aménagés pour que dans le noir et généralement de façon anonyme, les corps s’étreignent, le sexe ait lieu. 100 Rencontres, lieux de rencontres. Quelle rencontre ? Ces images projetées en diaporama évoqueront peut-être quelque chose du corps qui est en jeu.
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Une installation cubique en deux parties qui accueille les visiteurs à bras ouverts et yeux fermés.
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Pay Here et Le premier VRAI clone humain proposent la rencontre des différents principes constituant la personne. Ces principes sont alors relativisés et dénaturés. Pay Here Cet environnement iconoclaste joue avec les notions de permission, d’interdit et de condition. Des slogans publicitaires édifient des rapports marchands à partir de croyances. J’explore la connaissance publique déformée, galvaudée, les lieux communs comprenant la sollicitation incitant à la consommation, la circulation des idées et leur adoption parfois inconsciente. Sans pour autant être garant de réussite et penchant plutôt vers la tromperie, cet endroit pseudo-solennel suggère de croire, de patienter, de souhaiter, de se réclamer du statut de VIP, ou encore d’accepter de passer sous surveillance. Dans une sphère pop paradoxale, impure et aseptique, l’illusion est la seule chose véritablement vénérée. right wrong |
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Je prends le rôle de mon propre clone. Des planches low-tech exposent les phases de son développement biologique et de l’évolution de sa mentalité. Alors que les mitochondries et l’ADN du clone s’épanouissent, différentes idées et visions du monde s’y intègrent également. L’assemblage d’énoncés radicaux appartenant à des systèmes de valeurs définis — tels qu’artistiques, religieux, ésotériques, bref, de tout ce que vous voudrez — constitue ici un VRAI clone humain. Installation mi-ludique, mi-mélancolique. * Very important person
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La répétition d’un mouvement ou de la représentation d’une image ne correspond manifestement pas tout à fait au mouvement ou à la représentation originale. Le corps féminin illustre le mariage de ces deux notions dans un projet qui se penche sur les relations entre la perception, la réception et le corps, et sur comment ces éléments se définissent l’un par rapport à l’autre. Le travail veut définir les ruptures dans les composantes cachées du corps ainsi que ses représentations réelles et en projection. Le cheminement interroge l’imaginaire, du réel et du concret défini. L’interprétation de Put Your Head Off vit entre la présentation et la représentation d’un corps à la fois sujet et objet, un corps distinct de la personne qui l’habite. Ainsi, l’œuvre cherche à trouver une nouvelle dialectique sur l’interne et l’externe, le privé et le public. Tout en appropriant certaines notions de voyeurisme, la pièce cache des choses pour entraîner une distinction originale et pertinente entre la réalité et l’apparence ; le vrai et le faux ; l’action et l’inaction et la perception ou son absence, et de soi, et des autres. L’autorité de l’interaction visuelle entre le spectateur et l’interprète fait ressortir la notion d’une vision aveugle dans la construction d’images. Pour ce faire, il y a un constant regard vers l’arrière en plus d’un dialogue entre les spectateurs et l’interprète qui créent un va-et-vient entre les deux parties. L’œuvre puise dans de nombreuses références et d’extraits de divers média, de films, de photographies et de textes pour générer une série de structures et de systèmes périodiques et un répertoire d’actions en direct. C’est afin explorer les possibilités de présentations et de les présentées sur différentes trames sonores. Les conversations entre le public et l’interprète, c’est-à-dire la perception, la réception et la réaction aux questions et aux descriptions proposées, mettront à l’épreuve les contraintes et possibilités infinies de la communication.
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Pensées diverses sur le couloir : Espace étroit. Espace de passage, de rencontres immédiates et imprévisibles. Espace d’échanges rapides, échanges de regards, de salutations, de mots brefs, d’informations. Le couloir est un espace de déplacement, de transition. Il dirige par sa fonction première le passant vers un autre lieu. Le couloir est comme une rivière dans l’architecture, la seule fuite possible. Un lieu impersonnel où se croisent étrangers et connaissances. Le corridor est dans ce cas-ci un lieu de passage sans issue. Un lieu de rencontre où cohabitent le son et l’image, l’histoire et le quotidien. La rencontre se fait non pas avec le performeur mais entre les individus membres du public et le contenu des interventions sonores et visuelles. Par sa matière plastique stérile et son éclairage quasi agressant, Le corridor n’a rien d’invitant. Pourtant, le passant est convié à s’y attarder et à en faire sa propre lecture, sa propre expérience. C’est dans cette simple dualité que l’inconfort s’installe. On veut flâner, explorer, découvrir, et en même temps on est agressé, repoussé. On veut fuir. Cependant, pour quitter les lieux, il faudra revenir sur ses propres pas, son propre parcours, sa propre petite histoire. Chambre froide est une migration dans l’intimité sans nom. Un corps qui se recouvre de pansements, non-pas pour se guérir, mais pour se protéger. Prévention minutieuse pour un être qui ne sortira peut-être jamais de son hibernation |
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