Du 31 octobre au 25 novembre, Liquid Architecture prendra place sous le dôme pour une expérience architecturale unique. À tous les amateurs de monuments, design et architecture, cette œuvre est définitivement faite pour vous.
Liquid Architecture vous fera découvrir un grand nombre de monuments historiques dans leur plus simple appareil. Une quarantaine de minutes pour vous faire voyager et laisser place à votre imagination et esprit rêveur. « C’est avant tout une ode au voyage et au rêve d’une réalité qui se dissous et se reforme à l’infini », appuie Patrick Trudeau, l’un des trois artistes à l’origine de l’oeuvre.
UN OEUVRE MINIMALISTE
Art numérique ou bien musique, Liquid Architecture a été imaginé sous sa forme la plus simple. « Les particules qui composent un élément sont multiples ». Une sorte de mise à nu de monuments révélés par leurs seules lignes extérieures. « Le but est aussi de montrer qu’un nombre de particules peut former plusieurs monuments bien distincts. Les idées changent avec le temps mais la composition reste la même », ajoute Michael (aka Wiklow, compositeur sonore de l’oeuvre). Le minimalisme est ce qui les caractérise : « c’est beau, élégant et laisse plus de place à l’imagination » selon eux.
UN VOYAGE ESTHÉTIQUE
La collecte des images a été un long processus. « Il n’a pas été évident de mettre la main sur certains monuments, dû aux droits d’image par exemple. Les scans au laser ou bien les modèles 3D ont pris un peu plus de temps. Sans compter les dons, dont nous nous estimons chanceux ».
Ses lignes, son architecture, son histoire, la perception intérieure/extérieure une fois projetée. « Beaucoup de paramètres, mais une prédominance pour le look avant tout. Nous voulions quelque chose d’esthétique, de beau! », ajoute Patrick.
Photo par Sébastien Roy
GRÂCE ET VOLUPTÉ
De leur façon de parler émerge une certaine zénitude, tout comme les mouvements qui forment Liquid Architecture. La réalité des monuments se dissout et se reforme au rythme d’une trame sonore ambiante et mélodieuse. Les multiples particules composantes s’entrelacent, vont et viennent au-dessus de nos têtes. Une vibe atmosphérique et apaisante vous y traverse. C’est esthétique et gracieux. « Vous êtes transportés dans une autre réalité dont les monuments sont réduits à leur plus pure géométrie. »
Déjà présenté lors du festival MUTEK, en mode performance, « la version actuelle se rapprochera plus du but escompté au départ », précisent-ils. À savoir une version immersive, plus humanisée et moins cérébrale.
Au travers de ce voyage architectural minimaliste, la vie prendra forme.
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Article par Yohann Goyat